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Croquis d'intention, projet final

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Problématique de projet

La vitesse ennemie du temps

Projet de fin d'études,

Licence design d'espace

​« La vitesse ennemie du temps » est un projet de recherche et de conception mené tout au long de ma dernière année de licence en design d’espace. À travers ce travail, j’ai exploré la manière dont la société moderne perçoit, utilise – et parfois subit – le temps, et comment cette relation influence notre bien-être et nos usages des espaces du quotidien.

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Sur cette page, vous trouverez une présentation détaillée du projet, incluant des extraits du mémoire, ainsi que certaines étapes de recherche et de conception.

 

L’objectif est de partager pleinement le processus, du questionnement initial aux intentions spatiales, pour comprendre le roulement du projet et sa portée.

Planches d'analyse du sujet

Les images ci-dessus sont quelques-unes des 50 planches réalisées durant la première phase de recherche de ce projet. Elles illustrent l'étendue du travail mené pour comprendre en profondeur les enjeux liés à notre rapport au temps dans la société contemporaine.

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Dans un premier temps, j’ai mené une étude approfondie sur ce qu’est le temps, à la fois d’un point de vue physique(scientifique, mesurable) et sociologique (perception collective, influence culturelle et sociale). Cette base théorique m’a permis de construire une vision claire et argumentée du sujet.

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J’ai ensuite analysé notre utilisation du temps au quotidien, avec un focus particulier sur le monde du travail, où les logiques de productivité et d’optimisation du temps rythment fortement nos journées. Cette partie du travail a mis en évidence les tensions croissantes entre vitesse, rendement et équilibre personnel.

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Enfin, j’ai étudié les conséquences de notre perception du temps comme ressource à rentabiliser : effets sur la santé mentale et physique, transformation de nos environnements de vie et de travail, et impact sur nos habitudes de consommation et de déplacement.

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L’objectif est de partager pleinement le processus, du questionnement initial aux intentions spatiales, pour comprendre le roulement du projet et sa portée.

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Le projet puise son inspiration non seulement dans l’esthétique de la nature, mais aussi dans ce qu’elle incarne : la fluidité, le mouvement continu, l’absence de contraintes figées.

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Ainsi, les formes libres, les courbes douces et organiques sont devenues un langage central dans ma proposition. Elles traduisent visuellement et spatialement une autre perception du temps – moins rectiligne, moins fragmentée, plus souple et plus en harmonie avec les rythmes humains.

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Cette approche formelle n’est pas seulement esthétique : elle participe à créer un environnement propice au relâchement, à la mobilité, et à la reconquête d’un temps vécu plus sereinement

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Photos moodboard

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Expérimentations plastiques

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Expérimentations plastiques

À partir des constats dégagés au fil du mémoire, une nouvelle étape du projet s’est ouverte : traduire cette réflexion en une réponse spatiale concrète.

 

L’enjeu était de concevoir un espace ancré dans le concept du temps, en lien direct avec les problématiques révélées par l’analyse.

Chaque étudiant devait faire émerger sa propre problématique à partir de son mémoire. La mienne fut la suivante :

 

« Comment le design d’espace peut-il nous permettre d’avoir un rapport au temps plus sain dans l’espace de travail ? »

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Ce questionnement m’a conduit à prolonger mes recherches, cette fois de manière plus ciblée, sur les espaces de travail contemporains : leurs usages, leurs contraintes, leurs dérives, mais aussi leurs potentiels.

 

J’ai étudié des références existantes, observé des environnements, interrogé des dynamiques comportementales et sociales.

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Au cœur de ma réflexion : un système d’oppositions fortes, révélatrices du déséquilibre vécu au quotidien dans le monde professionnel.

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J’ai cherché à introduire, dans la conception spatiale, une réponse aux tensions suivantes :Le mouvement face à la sédentarité imposée par le travail de bureauLa légèreté face à l’intensité des charges mentales et horaires.

 

La liberté face à la rigidité du temps contrôlé (pauses minutées, positions fixes, rythmes imposés). Ce projet ne cherche pas simplement à améliorer le confort matériel, mais à proposer une réappropriation sensible du temps par l’espace, où le corps retrouve sa place, où les rythmes sont respectés, et où le travail peut se faire autrement.

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Visuel Sketchup, projet final in situ

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Visuel Sketchup, projet final face A

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Visuel Sketchup, projet final vue d'ensemble

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Ce projet est trop riche et complexe pour être pleinement retranscrit ici, tant il mêle réflexion théorique, analyse sociale, approche sensible et réponse spatiale.Concrètement, il s’inscrit dans un site réel : la Mairie de Montpellier, avec une prise en compte des contraintes techniques, budgétaires et contextuelles.

 

Une analyse fine des lieux existants a permis d’imaginer un espace de repos intégré, fluide, en pente et en hauteur, pensé comme un contrepoint aux espaces de travail traditionnels.Le projet s’inspire de références artistiques et architecturales telles que Olafur Eliasson ou le manifeste "Vivre à l’oblique" de Claude Parent, pour proposer une expérience spatiale qui réinterroge notre rapport au corps, au temps et à l’environnement professionnel.

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Vue d'ensemble 2

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Elévation, lieu d'implantation

Croquis techniques
 

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